Amsterdam -Dakar à vélo contre toute forme de violence

76 eme journée  23 juillet 2022

Aujourd’hui étape de 52 km jusqu’au village de Chami

Ce matin réveil à 7h30, un peu tard mais la nuit a été agitée, j’étais un peu inquiet pour le vélo car la porte ne fermait pas mais c’est un réflexe naturel  mais ici il n’y a pas de problème on ne craint rien, j’ai rangé ma tente ramasser mes affaires en grignotant un peu de gâteau et le temps de dire au revoir à la dame qui m’avait loué le local, elle a beaucoup voyagé dans les pays arabes m’a t’elle dit , je ne sais pas pourquoi elle est dans ce lieu-dit perdu dans le désert, et je n’avais pas l’intention de lui poser la question.

J’ai pris la route, il fait déjà plus chaud que la veille, je n’ai pas eu de vent sur les deux premiers kilomètres, mais c’est comme à la montagne le temps change vite, le vent revient, il est chaud et il me ralentit. En roulant, je pensais  au Pays-Bas où tout est vert, les belles couleurs des  champs de tulipes, le pays du vélo, le pays de l’eau, et ses belles maisons. Ici c’est le désert avec ses dromadaires, ses chèvres, les voitures qui roulent toujours aussi vite il faut être vigilant. J’ai pris avec moi des boissons énergétiques pour les moments difficiles car il y a des sels minéraux, à l’approche d’une tente j’ai demandé de l’eau il y avait un puit pas très loin, je me suis arrosé enfin j’ai presque pris une douche avec mes vêtements pour faire baisser la température du corps mais après 20 minutes de vélo j’étais déjà sec, finalement après avoir fait 52 kilomètres, j’ai trouvé un petit village et je décide d’y passer la nuit il y a électricité et internet, j’ai trouvé un petit hôtel,  à la réception un monsieur d’origine marocaine. Je vais pouvoir recharger mes batteries et rentrer en contact avec ma famille, et vous faire un petit compte rendu. Je suis sorti après avoir pris une bonne douche j’ai trouvé de quoi manger (riz et poulet),  et j’ai enfin trouvé des fruits, c’est ce qui me manque le plus dans le désert, mais rien de grave j’ai fait 29 x le marathon des sables et c’était comme ça. La vie est un peu plus dure ici sur un vélo, mais j’ai la chance de faire ce voyage et j’aurai de belles histoires à raconter à mes petits enfants.

Ce soir je vais dormir tôt pour partir de bonne heure demain matin, encore un peu d’effort pour moi.

Prenez soins de vous.

Rêver c’est se donner une chance d’y arriver !

mon instinct m’a dit de m’arrêter là, une chance car le ciel vient de devenir gris,  il y a une tempête de sable et il pleut.