16 Février Casablanca-Pékin, sur les traces d'Ibn Batouta, 10e journée. Curva-Campohermoso.
Deux œufs sur le plat ce matin au petit déjeuner, histoire d'avoir un peu de protéines. Je voulais gonfler mon pneu arrière, qui était un peu dégonflé mais  la petite pompe, n'était pas terrible, à 200 mètres j'ai trouvé un atelier pour les  pneus de voiture. Ils ont pu gonfler mes pneus très sympa, les messieurs.
Plus loin, un marocain qui amenait son enfant à l'école m'a abordé car il m'a vu regarder mon téléphone et pensait que j'étais perdu. Après avoir vu la carte, il m'a invité à prendre un café chez lui. Je lui ai dit que j'avais de la route à faire. Il m'a encouragé et voulait me donner de l'argent, mais bien sûr, je n'ai pas accepté. Je le remercie, lui disant que m'envoyer un message de temps en temps m'encourage plus que de l'argent.
Plus loin encore, j'ai traversé un village. Un jeune Marocain m'a appelé alors qu'il était assis dans une terrasse de café, fumant une cigarette. Il m'a offert un café. Plusieurs personnes, Espagnols et Marocains, voyaient le vélo avec la carte et prenaient des photos souvenir, comme d'habitude. J’ai traversé l’Andalousie , passant parmi des milliers de serres , tous les fruits et légumes, partant d'ici, incroyable,  arrêt dans une épicerie, le propriétaire était un marocain de Ourzazate  j’ai acheter des bananes, deux boîtes de sardines, une baguette de pain. Il m'a donné un paquet de dattes comme cadeau, très sympa.
J'ai fait une pause casse-croûte, puis j'ai fait une vidéo en direct sur Facebook avec mon portable, avec une ceinture. J'ai rencontré un couple de français en caravane. Ils m'ont posé des questions sur mon parcours. La vidéo était en direct sur ma page.
Après une demi-heure, j'ai repris ma route vers le village de Campohermoso, à la sortie, un hôtel pour les routiers, ils m'ont accueilli chaleureusement dans ce petit hôtel.
J'ai fait 98 km en 6h24 de pédalage, mais j'arrête beaucoup pour discuter et faire des photos, etc, ça fait  parti du voyage. Pour ne pas me brûler, il faut que je gère. La route la plus dure est à venir, mais franchement, je ne vais pas me plaindre. Je suis en train de vivre mes rêves, c'est un luxe. J'essaie de partager avec vous autant que possible. Merci pour vos encouragements.
Demain, c'est une autre étape sur mon vélo je vois les paysages qui

défilent comme un rêve inoubliable.