168ème journée: 23 juillet Casablanca-Pékin, sur les traces d'Ibn Battuta.
84 km jusqu'à korla Chine. Après une nuit passé dans le désert, ou j’ai très bien dormi, et je n'étais pas inquiet pour la sécurité de mon vélo. Ici, la sécurité est telle que les gens laissent leurs téléphones sur la table pour aller aux toilettes, et personne ne touche à rien, de toute façon, il y a des caméras partout. Sous ma tente c’était le silence complet, la pleine lune. Je me suis réveillé à 8h , rangé mes affaires et repris la route à 9h30.
Après 25 km, j’ai vu la verdure, des arbres, des champs de maïs, des marchands de fruits, et des cultures sous serre. Là où il y a l’eau, il y a la vie, un peu plus loin, c’est le désert. Je suis arrivé dans une grande ville du nom de Korla , trouvé un hôtel où j’ai pu prendre une douche et laver mes vêtements , j’en avais vraiment besoin. La dame de fer" est dans la chambre avec moi. Puis je suis parti manger.
Au moment où je m'apprêtais à m'endormir, j’ai entendu frapper à ma porte. Deux hommes et une femme de la police de l’intérieur se tenaient là. Ils m’ont demandé mon itinéraire. Une fois qu'ils l'ont examiné, ils m’ont dit que je n’avais pas le droit de passer par cette zone qui est interdite aux étrangers. J’ai répondu que je n'étais pas au courant, personne ne me l'avait dit. Ensemble, nous avons modifié mon parcours pour que je passe un peu plus au nord.
Après cela, ils m’ont demandé si j'avais mangé ou si j'avais besoin de quelque chose. J’ai répondu que j'avais surtout besoin de sommeil pour récupérer, et ils sont partis. Il est déjà 23h43 et je ne suis toujours pas endormi, mais demain je sens que ça ira. Il me reste encore 800 km avant de quitter la région de Xinjiang.
Les longs voyages à vélo sont en effet une aventure fascinante, offrant la chance de découvrir des paysages variés et spectaculaires. La sensation de liberté, la connexion avec la nature, et les rencontres en chemin rendent chaque kilomètre parcouru spécial.