Jour 47 : Ajdovscina- Ljubljana - 63 km

47e journée 24 mars Casablanca - Pékin à vélo 
63 km parcourus 
Ajdovscina- Ljubljana 
Réveil à 4h30, petit-déjeuner, puis j'ai tranquillement ramassé mes affaires. Regardant par la fenêtre, j'observais la montagne juste en face, son sommet enneigé alors qu'il ne pleuvait pas en bas, un détail essentiel. La température affichait 5 °C. Ayant vérifié mon parcours la veille, je pressentais qu'il serait assez exigeant, et je ne me suis pas trompé. Dès mon départ de l'hôtel à 7h du matin, j'ai directement affronté les dénivelés. Conscient qu'un col à 946 m m'attendait, je savais que cela ne serait pas facile avec mon vélo chargé ; rien à voir avec une balade dominicale. De plus, les rafales de vent glacial rendaient la tâche encore plus ardue. Je me disais qu'il fallait que je gère tranquillement, adaptant mon effort à mesure que je montais. L'apparition de neige là où je m'inquiétais le moins ne fut pas rassurante. Heureusement, le vent s'apaisa au sommet vers 10 heures, comme si tout contact avec lui avait été coupé, ce qui fut un soulagement. Peu de voitures circulaient, c'était dimanche, et ils avaient raison de rester chez eux par un temps pareil. Quant à moi, habitué à être dehors, je poursuivais mon chemin à travers la neige. À mesure que je montais - 700, 800, 900 m - la température chuta à 2 °C, mes mains commençaient à geler malgré mes gants superposés. J'ajoutais une couche de vêtements. À 900 m d'altitude, un village semblait se transformer en station de ski ; des gens déblayaient la neige, des enfants jouaient à la luge, tandis que je passais à vélo sous les aboiements des chiens. Vers midi, la route était pleine de neige, heureusement pas pour longtemps. La descente commençait, me réjouissant mais m'inquiétant du froid accru. La baisse de la température corporelle avec le vent me forçait à bien respirer, et je pensais au désert pour oublier le froid. La descente était belle, mais je n'avais pas réalisé à quel point elle serait longue et dangereuse. Arrivé dans la plaine, j'ai remis ma doudoune et cinq couches de vêtements pour me réchauffer. Puis, sur une piste cyclable, il me restait 20 km à parcourir, mais c'était plat. Ce que j'avais vécu semblait dérisoire à présent, je prenais soin de ne pas m'épuiser. À 6 km de mon lieu de repos à Ljubljana, je rencontrai Anne-Marie, en chemin pour Saint-Martin. Parti pour six mois, peut-être pour parcourir quatre ou cinq mille kilomètres. À 74 ans, elle avait vendu sa maison de 1000 m² et ses 9 ha pour vivre ses rêves et sa foi. Son histoire était magnifique, et elle m'avait autorisé à la filmer pour une publication sur YouTube. Voyager, c'est bien, mais écouter les autres, c'est encore mieux. Cette dame m'a fait oublier les difficultés de la matinée et m'a rappelé la magie du voyage. Souhaitant à cette dame courage et détermination 
Pour terminer, je me suis rappelé : "Demain, c’est mon jour de repos, cela fait 15 jours que je pédale. C'est dans le calme et la sérénité que l'on puise la force nécessaire pour continuer l'aventure et réaliser ses rêves et objectifs.

 

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