Casablanca - Pékin

Groupe RAHAL, Hemolab ET TGCC

204ème journée: 28 Août 2024 Casablanca-Pékin, 80 km. Arrivée à Pékin : c’est le grand jour, la fin, la délivrance, et le bonheur à l’état pur. Je suis arrivé à Pékin, ou des journalistes m’attendaient, ainsi que des photographes et des caméramans. Il y avait aussi des réalisateurs et une interprète, journaliste également, qui parlait très bien français.

Je suis parti sous un beau soleil. Le ciel est bleu, il n’y a pas de vent, une vraie journée d’été. Le paysage est grandiose : les montagnes à perte de vue, des cultures en terrasses plus bas, des champs de blé, des arbres fruitiers, et une multitude de nuances de vert. C’est un spectacle magnifique à observer.

Je suis parti sous la pluie, les voitures et les camions me klaxonnaient pour m'encourager. Ils doivent se dire que je suis fou ! Avec le vent de face et la pluie, la température a immédiatement chuté, transformant mon corps en un véritable "frigo berbère". Mais le paysage de montagne est magnifique, c’est l'un des plus beaux endroits de la Chine.

Aujourd'hui, je suis arrivé dans la ville de Zhangjiakou, dans la province du Hebei, après avoir visité Datong hier ou j’ai bien bien mangé et invité par une famille chinoise, ce qui a été un super moment. Leur fille est journaliste et parle français. Les grands-parents ont vécu en France pendant la Révolution culturelle.

Repos dans la ville de Datong. Un responsable du tourisme m’a invité, avec des journalistes de la télévision nationale CGTN, à visiter la vieille ville et les Grottes de Yungang, où 51 000 statues bouddhistes sont sculptées dans la roche. Ensuite, j’ai visité la vieille ville, ça fait du bien de faire un peu de tourisme. J’ai également visité un centre qui restaure les statues à l’aide d’une imprimante 3D.

La nuit fut courte. Je me suis endormi avec le chant des oiseaux, ensuite les sons des criquets ont pris le relais. Dans la tente j’entendais des petites bêtes marcher tout autour de moi .Je ne suis pas sorti pour voir ce que c'était, et j’ai fini par m’endormir. Le réveil a sonné à 4h30, mais je suis resté au lit jusqu’à 5h10. J’ai ramassé mes affaires et plié ma tente.

J’ai quitté la chambre de 6 m² sans fenêtres, où j’ai tout de même bien dormi, mais je ne pourrais pas y rester plusieurs nuits, c’est vraiment difficile. J’étais content de retrouver la nature, je me sentais en meilleure forme, heureusement , car il y avait de la montagne. En fin de journée, je roulais seulement 6 km/h

90 km aujourd'hui, arrivée à Hohhot, ville de la région autonome de Mongolie intérieure, en Chine. Quelques photos prises ce matin devant l’hôtel, dont une avec un cheval de bronze. Après la campagne, c’est agréable de voir un peu de verdure. Le moral est bon, mais la fatigue se fait sentir, alors je gère.

Aujourd'hui, je me trouve à Dalate Banner, dans la ville d'Ordos, région autonome de Mongolie intérieure, en Chine. Ce matin, en quittant mon hôtel, j’ai croisé des adultes et de jeunes enfants près de l'école. Ils étaient déjà réveillés pour faire de la gymnastique. C’est de la discipline pure, tout le monde est habillé de la même façon, et tout le monde travaille.

Sous ma tente ce matin , j’ai été réveillé par les tracteurs et les triporteurs, l’un d’eux gardait ses moutons accompagné de son chien, les paysans se réveillent de bonne heure. Le temps de ramasser mes affaires et de plier la tente, je suis parti à 8h. J’ai déjeuné avec du melon et j’ai pris la route. Le matin, la campagne a un autre charme, de la verdure à perte de vue et ça fait du bien.

J’ai quitté la ville de BayanNur ce matin à 9h après un bon petit déjeuner. Avant de partir de l’hôtel, la personne de la réception m'a donné un melon. Elle m’a dit : "Tu en auras besoin sur la route", très gentille. C’est dimanche, il y a beaucoup de transporteurs qui vendent des fruits et des légumes, d’autres qui sont vides et attendent des clients pour transporter des marchandises.

Ce matin, j'ai emprunté une petite route pendant 100 km. Le paysage était magnifique et il n'y avait personne. J'ai seulement croisé trois voitures et quatre camions. Dans un tel endroit, il est important d'avoir de l'eau, de la nourriture et de ne pas avoir de problèmes physiques, car il n'y a rien autour.

Mauvaise nuit dans la ferme malgré le ventilo qui tournait toute la nuit, les moustiques m'ont piqué. Ces petits vampires tournaient autour de moi comme des drones toute la nuit. Je suis parti à 8h, au bout de 30 km, le paysage a changé : des rivières, des champs de blé, des arbres, des forêts, et à la fin, même des marécages. J’ai traversé un pont de 6 km. J'ai vu un berger avec ses moutons blancs.

J'ai quitté la station où je dormais hier soir, dans une chambre au premier étage. J'ai mal dormi, il faisait très chaud. Il n'y avait pas de climatiseur, mais je n'ai pas ouvert les fenêtres à cause des moustiques. J'ai tout de même dormi, car j'ai rêvé. Je suis parti à 9h après avoir mangé quelques gâteaux et bu du café froid.

Hier, il a été compliqué de trouver une chambre dans un petit hôtel. C’était la première fois que les policiers avaient du mal à donner l’autorisation pour que je puisse dormir. J’ai attendu longtemps à l’hôtel, puis je suis parti avec le gérant voir la police. Le policier m’a dit que cet hôtel n’avait pas l’autorisation d’héberger des étrangers.

J'ai passé une bonne nuit dans ma tente. Juste avant de m'endormir, j'ai entendu des vaches entrer dans les écuries. J'avais quelques provisions : des gâteaux, un yaourt, et ce matin j'ai repris la route. C'est le désert de sable ici, il n'y a personne, très peu de voitures, mais beaucoup de chameaux et de dromadaires tout le long de la route, il y avait pas mal de dénivelé.

Pour moi aujourd’hui, c’était un peu difficile : j’avais les jambes lourdes, il faisait chaud, et j’avais le vent de face. Je n’avançais qu’à 10 km/h, en plus il y avait des montées. J’ai crevé, cette fois j’ai mis une vieille chambre à air à l’intérieur du pneu comme protection, sur les conseils d’un ami.

Ce matin, le monsieur qui m’avait offert une chambre pour dormir m’a préparé un petit déjeuner : un plat de pâtes avec un œuf et un yaourt. Il m’a aussi donné deux bouteilles de thé et ne voulait pas que je le paie. J’ai insisté, mais il n’a pas voulu. C’était très sympa de sa part. Incroyable qu’il y ait des gens comme ça ! Nous avons pris quelques photos souvenirs.

En quittant la ville de Ganzhou, je remarque des personnes âgées qui chantent et font de la gymnastique dans les jardins. D’autres partent travailler. Ensuite, c’est la campagne, avec des champs de maïs à perte de vue. Après 70 km, je commence à entrer dans les montagnes. La route est tranquille, avec peu de trafic.

J’ai quitté la station où j’ai dormi hier soir, et après 30 km de désert, j’ai trouvé une autre station où j’ai mangé un plat de pâtes. Il faisait gris, on ne voyait pas les montagnes, mais il y avait un vent favorable, alors j’en ai profité, car il ne faisait pas trop chaud.

J’ai fait du vélo à travers villes, villages, champs de maïs et, pour finir, le désert. Je me suis arrêté à 108 km dans une station. Malheureusement, c’est la première fois que je vois une station où il n’y avait rien à manger, pas de boisson sauf de l’eau, et les toilettes ne fonctionnaient pas. Il était trop tard, j’avais déjà planté ma tente.

Aujourd’hui repos à Jiayuguan. J'en profite pour réviser mon vélo, acheter deux chambres à air, et demain je reprends la route vers Pékin. Il me reste environ 2000 km pour terminer ce périple. Il m'a fallu beaucoup de discipline pour arriver jusque-là. Tout est possible avec de la discipline. Il y a des moments difficiles, mais il y a toujours une solution.

Apres 20 km, j’ai encore eu une crevaison à cause de tous ces camions. De temps en temps, leurs pneus éclatent et libèrent des fils métalliques qui s’incrustent dans le mien comme des aiguilles. J’ai réparé ça rapidement et repris ma route. Aujourd'hui, les paysages étaient magnifiques : un peu de désert, un peu de verdure, un peu de montagne.

Très mauvaise nuit hier soir : j’ai été piqué toute la nuit par des moustiques, pourtant il n'y avait pas d'eau sur le parking. J'avais laissé ma tente ouverte, ne sachant pas qu'il y aurait des moustiques. Je me suis fait avoir : à partir de 3h du matin, quand il a commencé à faire frais, ils se sont calmés. J'ai mis mes vêtements, même mes chaussettes.

Aujourd'hui, je me suis réveillé avec l'idée de faire une belle étape, surtout après la crevaison d'hier. La "Dame de fer" (mon vélo) a roulé comme une horloge sur la route 312. Au début, c’était magnifique. J’ai traversé des montagnes toutes noires, puis c’était plat et des lignes droites avec des camions en guise d’orchestre.

Il n'a pas fait chaud cette nuit, alors j'ai bien dormi malgré le bruit de la route. J'ai pris des pâtes chinoises comme petit déjeuner, trouvant de l'eau chaude dans les stations. Ensuite, il a fallu ramasser les affaires sans rien oublier. J'ai pris la route à 3h12. Incroyable, les camions se suivaient comme un train, alors qu'ils avaient l'autoroute vide à côté.

Réveillé par la pluie à 3h du matin, après m'être plongé dans le sommeil la veille, je me réveille à 6h30 : il pleut toujours. J'attends sous ma tente que la pluie s'arrête, mais je ne suis pas venu en Chine pour rester cloîtré. Malgré la pluie, je ramasse mes affaires et plie la tente, trempée, que je range dans un sac en plastique. Je mets mes affaires de pluie et je pars.

176ème journée : 31 juillet Casablanca-Pékin à vélo, 90 km à travers le désert de Gobi. Journée très difficile aujourd'hui, il fait chaud et la route monte régulièrement, avec un vent de face toute la journée. Pas une station d'essence en vue. Je me suis arrêté sur des parkings où les camions s'arrêtent pour me reposer.

J'ai traversé quelques villages, c'était agréable de voir de la verdure, des arbres fruitiers, et des vignes. Après cela, c'était le désert à perte de vue. J'ai jeté les six cailloux qu'une dame en France m'avait donnés, pour les déposer dans le désert de Gobi à la mémoire de sa grand-mère, originaire de cette région. Je lui avais promis, et c'est fait.

Après une nuit sous la tente, réveil à 6h ce matin J’ai vu le grand parking rempli de camions et beaucoup d’automobilistes. Certains dormaient devant leur voiture, d’autres à l’intérieur, fenêtres ouvertes. Il y avait même une petite tente. Tout était bien organisé : de grandes toilettes avec une vingtaine de lavabos, où les chauffeurs se lavaient avant de partir, les toilettes très propres.

140 km dans le désert de Gobi. Rien à dire, avec cette chaleur, J’ai parcouru 40 km avec un vent de face, une vraie fournaise. Ensuite, le vent est devenu favorable, ce qui m’a permis d’avancer un peu. Ce soir, je dors derrière une station d’essence. J’ai planté ma tente. Il y a beaucoup de bruit à cause des camions, il est 22h16.

C’est immense, on l’appelle "le four de la Chine". C’est l’endroit le plus chaud. Ce soir, j’ai la chance de trouver un endroit pour dormir. Même les habitants ont du mal à supporter cette chaleur, moi, à vélo, je dois transporter beaucoup d'eau. Aujourd’hui, j’ai rencontré des gens sympas. Là où je mangeais ce soir, il y avait des enfants...

Aujourd'hui, j'ai parcouru 150 km dans le désert du Xinjiang, sur la route de la soie, avec le vent arrière tout l'après-midi. Une tempête de sable a éclaté, mais le vent m'a poussé. J'ai croisé beaucoup de voitures et me suis arrêté dans une aire de repos avec des boutiques, au milieu desquelles se trouvent des tables.

Avec un peu de montagne. Après les premiers 20 km, la route est devenue très fréquentée, surtout par des camions. Il n'y avait pas beaucoup de place, il fallait être motivé pour rouler à côté des camions. Cependant, j'ai pris la route car je n'avais pas le choix, il fallait avancer. J'ai rencontré une famille très sympathique, des grands-parents avec leur petit-fils.

Après une nuit passé dans le désert, ou j’ai très bien dormi, et je n'étais pas inquiet pour la sécurité de mon vélo. Ici, la sécurité est telle que les gens laissent leurs téléphones sur la table pour aller aux toilettes, et personne ne touche à rien, de toute façon, il y a des caméras partout. Sous ma tente c’était le silence complet, la pleine lune.

108 km désert de Chine. Aujourd’hui, le désert, rien que le désert. À 25 km, j’ai trouvé un café. J’ai bien fait de m’arrêter pour manger un plat de pâtes. Après, c’était fini, impossible de trouver ni de l’eau ni à manger, mais j’avais fait une réserve. Je me suis arrêté à 19h45. J’ai planté ma tente. Je me suis lavé comme je pouvais.

Aujourd’hui, j’ai roulé des kilomètres dans le désert. Il faisait très chaud, il faut avoir le moral. Après les premiers kilomètres, j’ai traversé un village plein de marchands de petits melons : vous pouvez en avoir cinq pour un euro. Ensuite, c’était le désert pendant 100 km, ou tu ne trouves même pas d'eau, heureusement que j’avais une réserve.

La route était magnifique, avec des oliviers, traversée des villages, les gens avec leur scooter silencieux, et ceux qui marchent à pied. Ils ont tous un moyen pour se déplacer. Après 50 km de désert, mon copain chinois m’a rattrapé avec son vélo de 8 kg sans bagages, et son ami nous a rejoints, portant son sac à dos.

170 km. Avec mon copain chinois, nous avons traversé de magnifiques paysages désertiques et une oasis, pour finir par une grande ville. Repas à Bacheng, ambiance Marrakech en extérieur. Il est 23h37, l’aventure de la route de la soie continue sur les traces d'Ibn Battûta.

Repos forcé à Aksou. Après le petit déjeuner, vent, tempête de sable et de pluie. Avec mon copain chinois, on a décidé de ne pas prendre la route bien qu'on était prêt. On a profité de l’occasion pour faire réviser nos vélos. Ce midi, nous avons fait un repas des dieux, c’était très bon.

Nous sommes partis à 10h30 ce matin , il est resté tranquillement derrière moi. Finalement, nous avons fait plusieurs arrêts, il faisait 36°C. Heureusement, le paysage a changé : moins désertique, plus d'arbres, de champs et d'arbres fruitiers. Plus de civilisation : des grandes usines et de nombreux camions sur la route. Il y a aussi beaucoup de scooters, de femmes qui conduisent , d'autres femmes avec leurs enfants devant, des jeunes filles.

Avec mon copain chinois Liu Ziqiang, un jeune de 33 ans nous avons fait 260 km depuis hier, c’était très sympa, de plus, il connaît bien son pays. Il boit du thé et du vin. C’est la première fois qu’il fait un voyage à vélo, avec un sac à dos ce n'est pas facile, il a un vélo en carbone qui fait 8 kg.

160ème journée, 140 km. J'ai terminé très tard, mes amis. Pas de compte rendu, juste pour vous dire que j'ai rencontré mon copain chinois. Nous avons terminé et nous avons dormi à 1h du matin.

Je me suis réveillé à 4h ce matin, à 5h45, il faisait encore nuit. Je suis parti de l’hôtel, suivi par quatre journalistes dans une voiture. Ils m’ont filmé à travers la ville dans la nuit. Quand le jour a commencé à se lever vers 7h30, j'étais déjà loin de Kashgar. Les journalistes n'arrêtaient pas de me filmer de tous les côtés, et utilisaient même un drone.

Kashgar est une ville ancienne avec plus de 2 000 ans d'histoire. Elle était une étape importante sur la route de la soie et a été un carrefour culturel où se sont mêlées diverses influences chinoises, ouïghoures, perses, et plus encore. La ville est célèbre pour ses marchés, ses mosquées, et ses bâtiments historiques.

Je me suis réveillé à 9h après avoir fait une grasse matinée car hier soir je me suis endormi à 1 heure. Deuxième étape en Chine, ça y est, j’ai retrouvé la civilisation et la route goudronnée impeccable. J’ai traversé des petits villages bordés de commerçants en bord de route, les gens vendaient des figues de Barbarie et des pastèques.

104 km, dont 95 % de piste et de poussière. Tout au long des 104 km, il y avait des travaux de la nouvelle route de la soie. Ces travaux sont pharaoniques. Les Chinois, bien que petits, font un travail incroyable, l’humain peut faire des choses impressionnantes , tout le long de la piste les paysages étaient à couper le souffle.

J'ai eu un grand cri de joie quand je suis rentré en Chine ce matin. J'ai passé la douane kirghize, ensuite j'ai fait 6 km de montée. Je regardais mon GPS quand une voiture s'est arrêtée : trois militaires kirghizes en sont descendus avec des armes. Ils m'ont demandé mon téléphone et ont regardé les photos. Ils croyaient que je prenais des photos, c’est une zone militaire où il est interdit de faire des photos.

Aujourd'hui, c'est l'étape la plus dure que j'ai faite en montagne. Je suis à 3700 mètres d'altitude. Pendant que je roulais, un orage est survenu, le ciel est devenu noir, il a grêlé, il faisait froid, je n'ai pas eu le temps de chercher mes gants, j'avais les mains gelées. Arrivé à la frontière, il n'y avait rien pour manger ni pour dormir. Pourtant, le policier et plusieurs personnes m'avaient dit qu'il y avait un restaurant et un petit hôtel...

Aujourd’hui, une petite étape de 60 km. Il me reste 100 km pour arriver à la frontière chinoise. Ce matin, quand je me suis réveillé, il pleuvait et il faisait froid. Le temps est resté gris au fur et à mesure que j'avançais, puis le temps s'est amélioré ensuite. Je suis arrivé dans un restaurant qui loue des chambres, tout est fabriqué en bois avec une vue sur les montagnes du Pamir.

Ce matin, petit déjeuner avec une famille à l’intérieur d’une camionnette transformée en cuisine : soupe, pain et confiture maison. Ils mangent ce qu’ils produisent et c’est reparti pour moi sur la route de la soie. Encore une journée de montagne, mais le corps s’habitue à l’effort en altitude, j’ai moins mal à la tête. Ça monte et ça descend, les derniers kilomètres étaient à peu près plats.

Aujourd'hui, une étape de montagne. J'ai pris un petit déjeuner vers 7h30 à partir du 30e kilomètre, ça commençait à grimper sérieusement 2500m d'altitude, l'effort se fait sentir, et je dois m'arrêter souvent pour récupérer, avec mon vélo chargé, la montée est encore plus difficile. Finalement, avec patience, j'arrive au sommet 3000m d’altitude. Il fait froid, il y a du vent,

Au début, ça montait tranquillement, j’ai vu des cars arrêtés avec des scooters et des adolescents kirghizes parmi eux un jeune de Dubaï qui m’a parlé en arabe ; je lui ai parlé de mon voyage, et on a fait une photo souvenir. Au 50eme kilomètre, ça commençait à grimper un peu plus dur, alors je montais en économie.

Aujourd’hui, j’ai pris le départ à 8h30 de Bichkek, une grande ville verte. Ensuite, ce ne sont que des champs à perte de vue, principalement des champs de maïs. Ça fait du bien de voir cette verdure, moi qui ai roulé pas mal dans le désert. Il y avait plusieurs marchands de fruits de toutes sortes et de bonne qualité, ainsi que des légumes.

La frontière était à 1 km de l’hôtel où j’ai dormi hier soir. J’ai passé assez rapidement au Kirghizistan 14ème pays. Comme dans beaucoup d'autres pays du monde, les frontières sont similaires. Après cela, je me suis dirigé vers Bichkek, qui n’était pas très loin, à 25 km. À mesure que je m’approchais, la circulation devenait dense.

Aujourd’hui, il n’a pas fait chaud. Après 80 km, le ciel est devenu menaçant et je m’attendais à des orages. Puis, d’un seul coup, c’est devenu noir complet et il s’est mis à pleuvoir avec des rafales de vent. Je me suis accroché à un poteau qui se trouvait à proximité un hasard, pour moi ça a duré 20 minutes, une éternité. Heureusement, j’avais mon équipement de protection.

Le réveil a sonné à 5h. J’avais du mal à me réveiller après seulement 5h15 de sommeil. Pas assez pour quelqu’un qui a fait 150 km à vélo la veille. J’ai mis la radio et je suis resté allongé jusqu’à 6h. Ensuite, je me suis dépêché pour partir à 7h. J’ai trouvé un supermarché ouvert à la sortie de la ville. J’ai pris quelques gâteaux et un yaourt pour déjeuner, puis j’ai pris la route de la soie.

Les journées passent et ne se ressemblent pas. Mon vélo a roulé comme une horloge aujourd'hui. J’ai même ajouté des fleurs sur le porte-bagage . Chaque jour de ce voyage est une leçon, comme si je nageais pour atteindre la terre ferme après un naufrage. Il faut garder son calme et utiliser tous les moyens disponibles pour résoudre les problèmes

Je voulais faire 180 km, mais les choses ont tourné autrement et je n'ai fait que 35 km. Au bout de 10 km, il y avait des travaux et il fallait faire un détour de 80 km, mais pas question pour moi , la route n’était pas encore bitumée, il n’y avait que de la terre et des cailloux. J’ai fait la piste pendant 10 km avec les camions et la poussière. Ils roulaient à trois à l’heure et ça ne cessait de monter.

J’ai quitté mon hôtel après 25 km, je suis arrivé à la frontière du Kazakhstan, beaucoup de monde, on dirait une gare routière. J’ai mis une demi-heure pour passer les formalités, c’était rapide. J’ai changé la carte SIM de mon téléphone. Beaucoup de femmes avaient des billets à la main pour changer de la monnaie. Les taxis, les bus, les marchands ambulants...

Aujourd'hui, j'ai parcouru 64 km en 7 heures sur la route de la soie. La route est très fréquentée et parfois dangereuse, mais je n'ai pas le choix. Le bruit constant des camions et des voitures qui me dépassent résonne dans mes oreilles. De nombreuses personnes se pressent sur la route, essayant de trouver un taxi pour aller travailler à Tachkent, la capitale.

Aujourd'hui, j'avais prévu de faire une grande étape de 200 km jusqu'à la capitale. Malheureusement, la route n'était pas en bon état vers la fin, donc je me suis arrêté après 146 km. Les principales difficultés étaient liées à la route très fréquentée et aux camions qui passent trop près. Si j'évite un trou et fais un écart, je risque d'être touché par un camion.

J’ai quitté la ville de Samarqand à 5h45 ce matin. C’est vraiment agréable de découvrir une ville à cette heure-là, lorsque la circulation est encore faible. On peut même entendre les oiseaux chanter. L’air frais du matin me rappelle mes anciennes habitudes de course à pied. J’ai couru dans les capitales du monde entier, de Tokyo à New York, de Sydney à Pékin, sans oublier Paris et Casablanca.

Trop de bruit, trop de moustiques la nuit, mais j’ai fini par dormir. Parti à 7h ce matin, sur la route de la soie la plus fréquentée par les voitures. Normal, on s’approche de Samarcande , pendant une vingtaine de kilomètres la route est très abîmée. À mesure que j’approche de la ville, la route devient plus belle, avec des villas à gauche et à droite.

Après avoir quitté l'hôtel, j'ai vu trois dames qui faisaient des beignets de pommes de terre, à la viande et au fromage frit dans l'huile. Beaucoup de chauffeurs de taxi déjeunaient. J'ai mangé deux beignets avec un café. J'ai pris la route en direction de Samarcande . La circulation est assez dense, avec beaucoup de scooters et de vélos électriques.

Je suis parti à 6h du matin et j'ai rencontré un jeune homme avec un adulte qui voulait prendre une photo avec moi sans même me demander mon itinéraire. Après la photo, ils sont partis. J'ai quitté la ville sur une route à quatre voies, traversant des villages, des champs de blé, des vergers, et passant devant des marchands de pastèques et melons.

C’est une belle ville que j'avais visitée en 2000. À l'époque, j'avais fait un périple en course à pied de la Chine jusqu'à l'Iran, couvrant 870 km par étape à travers la route de la soie, en passant par la Chine, le Kirghizistan, le Tadjikistan, l'Ouzbékistan, le Turkménistan et l'Iran. Un voyage de deux mois, où j'avais terminé deuxième au classement général et visité Boukhara.

Je suis parti tranquillement. Il a fait tout de suite très chaud, avec un peu plus de voitures sur la route de la soie. Aujourd’hui, j’avais les jambes lourdes, alors je me suis arrêté après 60 km. J’ai mangé des pâtes chinoises. Un monsieur m’a donné du pain avec de la viande dedans. J’ai bu un coca et j’ai demandé une grande bouteille d’eau.

Avec la fatigue des 164 km d'hier, je voulais dormir dans un restaurant sur une banquette. Il y avait trop de monde et trop de bruit, alors je suis parti avec mon vélo à l’extérieur. Pourtant, le propriétaire m’avait dit que c’était un endroit sûr; il y avait juste une barrière en bois et de l’autre côté, c’était le désert. J’ai mis mon matelas à 3 mètres de mon vélo et je me suis allongé.

Aujourd'hui, je savais qu’après la sortie de la ville, il y aurait une route bétonnée à quatre voies. Moi qui roulais sur une route abîmée depuis plusieurs jours, j’étais heureux de rouler sur du bon revêtement. En plus, j'avais un vent favorable. Il fallait que j’avance. J’ai pris beaucoup de retard avec le bateau et l’état abîmé des routes en Ouzbékistan.

Bien dormi avec le ventilateur, malgré la chaleur dans la chambre et le matelas par terre. Avec la fatigue, on finit toujours par dormir. Pas besoin de médicaments. Réveil à 4h30, difficile mais je n'ai pas le choix. Une fois parti, le paysage a changé au bout de 5 km : fini le désert. De l’eau, des arbres, des oliviers, des oasis, et peu à peu, je vois la civilisation.

Je suis parti à 5h du matin et malgré cela, j’ai terminé à 18h. C’est vrai que je me suis arrêté sur la route. La première famille chez qui j’ai acheté de l’eau m’a invité à manger. La deuxième famille, une dame avec ses deux enfants, m’a appelé alors que j’étais devant une petite boutique sur la route et m’a offert une bouteille d’eau.

Aujourd'hui, je me suis réveillé à 4h30, mais sentant la fatigue accumulée, j'ai décidé de ne pas rouler. Écouter son corps est essentiel, surtout dans un environnement aussi exigeant que le désert avec sa chaleur accablante. Curieusement, les cyclistes italiens que j'ai rencontrés ont pris la même décision. Bien qu'ils aient dormi ailleurs, ils ont également choisi de se reposer aujourd'hui.

Je suis parti à 5h ce matin alors que le couple de cyclistes italiens dormait encore. En traversant la ville, les chiens aboyaient et quelques personnes se rendaient au travail à vélo. La région est aussi plate qu'Amsterdam, ce qui explique la présence massive de vélos sur la route. Je vois de la verdure, des arbres, des champs de blé, de l'eau, et j'entends le chant des oiseaux.

Un garçon très sympa s'est réveillé à 6h pour me faire le petit déjeuner alors que normalement, ils le font à 7h30. Une soupe d'avoine, un fromage blanc avec de la ciboulette, un morceau de pain, du thé et du café. Dans cet hôtel, il ne faut pas rentrer avec les chaussures, il faut les laisser à la porte comme à la mosquée. L'intérieur est très propre.

Le couple italien est parti avant moi. Je me suis réveillé à 4h30 et j’ai pris le départ à 5h. Je les ai rattrapés à 67 km sur la route de la soie, qui était en travaux. Au bout de 100 km, la nouvelle route de la soie s’est arrêtée. Dommage, car nous étions tranquilles. Nous avons donc emprunté la route normale. Aujourd’hui, nous avons évité les fortes chaleurs en partant tôt.

Avec le couple d’italien, nous avons dormi dans un petit café, sur des banquettes. Les bruits des camions qui passent, les clients qui mangent ou boivent un coup, et les gens qui travaillent malgré la fatigue, tout cela ne nous a pas empêchés de bien dormir. On ne sentait plus les mouches qui nous dérangeaient. Nous nous sommes réveillés à 5h du matin ; les Italiens étaient partis avant moi.

Aujourd’hui, je suis entré dans mon 13ème pays, l’Ouzbékistan. Après avoir parcouru 20 km sur une route défoncée où je faisais du 3 km/h, un monsieur en voiture m’a conseillé de prendre une route en travaux. J’ai traversé 1 km de chantier dans la chaleur. J’ai retrouvé la route de la soie, en travaux, la nouvelle route qui part de la Chine. Enfin, je pouvais rouler normalement.

Je suis parti à 7h30 ce matin, le soleil brille sur la ville et le désert, direction la frontière ouzbèke. À la sortie de la ville, un policier me double, puis arrête un camion. Il me redouble une deuxième fois et arrête une voiture. Pour la troisième fois, quelques kilomètres plus loin, il arrête un camion, puis une voiture. Je peux dire que celui-là fait bien son travail !

Je suis parti à 7h30 ce matin. Les propriétaires de la maison dormaient à l’extérieur, dans la cour. Il est vrai qu’il fait très chaud à l’intérieur. Moi qui suis dans la fournaise toute la journée, je n’ai pas aussi chaud à l'intérieur de la maison. Il fallait faire 6 km de piste pour trouver le village.

Après avoir parcouru 50 km, j’ai fait une pause pour prendre mon petit déjeuner. Quelques gâteaux et un peu de coca ne suffisaient pas, alors je me suis arrêté dans un petit café. Le propriétaire m’a servi une soupe à la viande, sans que je sache exactement de quelle viande il s’agissait. J’ai tout mangé avec un morceau de pain.

Le désert, de la chaleur, une ligne droite, et de bonnes côtes à monter. Heureusement, il y a la gentillesse des automobilistes qui s’arrêtent de temps en temps pour m’encourager et discuter avec moi. Il ne faut rien oublier pour faire du vélo, et si vous n’aimez pas le désert, la chaleur et la solitude, il ne faut pas venir. Ce soir, je dors chez des habitants qui tiennent un café.

J’ai dormi comme un loir malgré la vétusté de la chambre il n'y avait ni lumière, ni salle de bain, ni toilettes. Je me suis lavé comme j'ai pu. La nuit a été courte, mais j’ai bien dormi. Le matin, le petit couple m’a préparé un petit déjeuner très sympa. Ensuite, me voilà tout seul dans le désert, une nature rude. Le désert ici est vert, il y a de l’herbe qui pousse...

Quand je me suis réveillé à 6h ce matin, j'étais content de reprendre la route et en même temps, je craignais cette étape. Je suis parti alors qu'il ne faisait pas trop chaud, mais il y avait un vent de face qui m'obligeait à faire un effort. De plus, j'ai senti quelques gouttes de pluie et je me suis dit que ce n'était pas possible, mais finalement il n'a pas plus.

Le bateau a mis 48 heures au lieu de 22 heures, avec une attente d’environ 13 heures à 1 heure du port pour débarquer. Il n'y avait pas de Wi-Fi, donc je ne pouvais être en contact avec personne. Un chauffeur de camion d’origine turc m’a prêté son Wi-Fi, ce qui m’a permis de contacter ma femme pour la rassurer.

Aujourd'hui, grasse matinée, ensuite j'en ai profité pour laver mes affaires. Puis j'ai demandé un vélo à la fédération des cyclistes. J'ai tourné pendant une heure sur la piste cyclable et j'ai discuté avec les jeunes. Il faut rester en mouvement. L’aventure n'est pas encore terminée. Il reste encore le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Kirghizstan.

J'ai été invité par S.E.M. Mohamed Adil Embarch, l'ambassadeur du Maroc à Bakou. Pendant une heure dans son bureau, il a suivi mon aventure sur mon site karimosta.com. Ensuite, il m'a présenté ses collaborateurs, qui m'ont invité au restaurant pour déguster des plats locaux.

107ème journée Casablanca Pékin à vélo Conférence ce matin à Baku, organisée par le Ministère des Sports, avec la présence de S.E. M. Mohamed Adil Embarch, ambassadeur du Maroc. J’ai parlé de mon aventure Casablanca-Pékin sur les traces d'Ibn Battûta.

Aujourd’hui je suis parti de bonne heure pour la dernière étape en Azerbaïdjan de 125 km. C'est le désert, alors j'ai baissé la tête et j'ai roulé. Les deux pâtes chinoises que j'ai mangées hier soir m'ont donné de l'énergie, un sucre lent. Aujourd'hui, j'ai mangé 300 g de dattes, bu un café et 3 litres d'eau.

À 7h30 du matin, je cherche un endroit pour déjeuner. Quelqu'un m'indique un hôtel avec un café bien caché dans la ville. Il n'y avait encore personne, les employés venaient d'arriver. Le patron de l'établissement, Aboubakar, m'accueille et m'invite à m'asseoir à côté de lui. Nous avons pris le petit déjeuner ensemble. À 65 ans, il m'a confié qu'il ne bougeait pas beaucoup et prenait du poids.

Après un jour de repos, je suis parti sous un beau soleil. Les paysages étaient magnifiques : forêt, champs de blé, et plus loin, la montagne avec un ciel bleu. Je me suis arrêté pour acheter des cerises à une dame. Il faut manger des produits de saison. En traversant le village, j’entendais deux gamins qui criaient et me suivaient en vélo. On voyait bien qu’ils voulaient parler avec moi.

Aujourd’hui, jour de repos, où j’étais invité, je tiens à remercier Monsieur le maire d'İsmayıllı, Monsieur Nahid Bagirov, ainsi que les membres de la municipalité, pour la visite de la ville, de l'usine de vélos, et de la mosquée. İsmayıllı est une très jolie ville entourée de forêts et de montagnes. C'était également l'occasion de reposer un peu le corps. Demain, l'aventure continue avec encore 300 km pour arriver à Bakou.

Voilà une belle étape. Il m'a fallu sept heures pour parcourir 117 km avec 1000 mètres de dénivelé pour les 20 derniers kilomètres, et terminer en beauté. Sur les routes montagneuses, bien entretenu le paysage était magnifique. Des canards en liberté dans les villages, et tout le long de la route, des vaches. J’ai été interpellé pas un chauffeur de taxi et deux personnes dans un café...

Hier, pour fêter la 100e journée, je me suis endormi à 22 heures et me suis réveillé à 6h, soit 8 heures de sommeil. Il fallait ça pour récupérer et être prêt pour une grande étape. Aujourd’hui, à 6h du matin, le ciel est gris, il y a du vent et le ciel est menaçant. Pourtant, en regardant mon portable, ils annonçaient du soleil. Je n’ai rien compris.

Je me suis réveillé tôt à 6h, j'ai fait chauffer un peu d'eau pour prendre un café, pris quelques gâteaux puis j’ai quitté ma chambre, pour prendre la route à 7h30. Les camions filaient les uns derrière les autres pendant plusieurs kilomètres en direction de la Georgie. Comme ils nourrissent les chiens, il y en a beaucoup, et j'ai été attaqué plusieurs fois. Ensuite, j'ai roulé sur une route à quatre voies

Après une journée de repos, j'ai repris la route ce matin avec la "dame de fer". Le mécanicien russe a bien révisé mon vélo. J'ai quitté la capitale de la Géorgie, Tbilissi, sous un beau soleil. Après seulement 30 km, je me suis retrouvé sur une route de montagne où l'herbe est verte et où se trouvent de nombreux moutons. Après de belles montées, une agréable descente m'a mené vers la frontière d'Azerbaïdjan.

J'ai fait la grasse matinée jusqu'à 10h30 avant de prendre mon petit déjeuner à l'hôtel. Un jeune employé m'a donné l'adresse d'un marchand de vélos tout proche, et je m'y suis rendu aussitôt. Le magasin est tenu par deux jeunes Russes. J'ai demandé une révision complète de mon vélo, Mehdi. Le propriétaire a accepté, mais comme je devais le récupérer seulement le lendemain,

Après la dure journée d'hier, durant laquelle j'ai parcouru 50 km sur une piste jonchée d'eau, de gadoue, le brouillard, le froid et les montagnes, je me suis réveillé aujourd'hui, décidé à réaliser une belle étape, d'autant plus que la météo s'annonçait meilleure. J'ai soigneusement choisi ma route, évitant les pistes cyclables

Une belle journée de galère aujourd'hui, dans cette région au relief accidenté. Je savais que cela ne serait pas facile, mais je ne m'attendais pas à me retrouver, après seulement 20 km, sur une piste pleine de trous et de cailloux pour les 50 km suivants. Pour couronner le tout, il a commencé à pleuvoir, rendant la route glissante et encore plus difficile. Incroyablement, j’ai traversé trois villages où vivent des gens dans ce coin perdu

Je suis parti de bonne heure et j’ai bien fait, car il y avait un vent terrible face à moi toute la journée. Il faut aussi mentionner les chiens, qui m'ont attaqué à plusieurs reprises, ainsi que les vaches en liberté partout. Il faut être prudent dans les descentes avec tous ces animaux autour. Il y a même des chèvres et beaucoup de cochons en liberté. Sur 95 km, il y avait des maisons à gauche et à droite.

Hier soir, j'ai dormi chez l'habitant. J'avais peur du chien qui n'arrêtait pas d'aboyer mais, contre toute attente, je n'ai rien entendu cette nuit. Ce matin, après avoir savouré un café et un paquet de gâteaux, j'ai pris soin de laisser la cuisine propre. En partant, j'ai fermé la porte, mais la dame était déjà réveillée. Il fait 18°C dehors et le soleil brille déjà. Il y a trois heures de décalage horaire avec le Maroc

Ce matin, j’ai pris mon temps pour déjeuner avant de partir tranquillement pour cette dernière étape en Turquie. Voilà 25 jours que je pédale dans ce pays, pour un total de 1674 km et de nombreux souvenirs avec les habitants. Des policiers m’ont fait signe, je me suis arrêté et ils m'ont offert un verre de thé, des gâteaux et des cacahuètes.

Ce matin, j'avais du mal à me réveiller, mais en vérifiant la météo sur mon portable, j'ai vu qu'ils n'annonçaient pas de pluie. Cela m'a motivé, moi qui était sous la pluie depuis plusieurs jours. Au petit déjeuner, il y avait un buffet. Certains en ont pris plus qu'il ne fallait et ont laissé de la nourriture dans leurs assiettes. En parlant avec la personne qui débarrassait, elle m'a montré ce gaspillage.

Ce matin, après le petit déjeuner préparé par une femme afghane pendant que je chargeais mes sacs sur le vélo sous une légère pluie, je me suis rendu compte que la pluie ne me dérangeait plus, surtout lorsqu'on entreprend un grand voyage à vélo. Je me suis donc mis en route sur cette route nationale à quatre voies, roulant dans la bande d'arrêt d'urgence juste avant de quitter la ville.

Rappelons qu’en 1989, j’ai commencé mon premier marathon de sable. Après 29 années consécutives de participation, j’en détiens toujours le record au Maroc, depuis j’ai couru l'équivalent de cinq fois le tour de la Terre, soit 217 000 km, mais maintenant, c’est le vélo qui m’attire. Aujourd’hui, après avoir chargé mes sacoches, je suis parti pour la journée sous la pluie.

Ce matin, il faisait très beau lorsque je suis parti à 9h, sous un soleil radieux. Deux kilomètres plus loin, je rencontre un marchand de vélos. Je m'arrête pour gonfler mes pneus. L'homme, prénommé Tarik et âgé de 31 ans, après avoir gonflé mes pneus, m'invite à prendre un thé. Je lui réponds : « Pourquoi pas, merci ! » Il nous sert deux thés, du pain et du miel.

Je suis parti ce matin à 9h, aujourd’hui j’ai prévu de faire une petite étape pour pouvoir récupérer l’après-midi car depuis que j’ai quitté Istanbul je n’ai pas pris de repos il faut que j’avance Au début c’était le bord de mer, ensuite je l’ai quitté et tout de suite c’était la montagne, une route vallonnée, j’ai traversé au moins 8 tunnels en suivant le parcours Strava cycliste...

Ce matin, je pense qu’il n’y a pas beaucoup de gens qui ont envie de faire du vélo. En voyant le temps qu’il faisait dehors — forte pluie — on comprend pourquoi. L'eau coule sur la route, personne dans les rues. Après le petit déjeuner, il faut bien partir, tant pis pour la pluie. Je suis parti à 9h, entre les voitures et les camions, sous la pluie. Vous pouvez imaginer...

Habituellement le 1er mai, j'offre du muguet à ma femme, mais cette fois, je me suis offert la mer Noire en fin d’étape, après l’Atlantique, la Méditerranée, et la mer de Marmara me voilà vers la mer Noire que je vais longer jusqu’en Géorgie. Voilà neuf jours sans repos. Je me suis réveillé de bonne heure pour parcourir cette étape et arriver en début d’après-midi, me permettant une demi-journée de repos.

Ce matin, j'ai fait exception à la règle en m'octroyant une grasse matinée, réveillé à 7h30. Une fois prêt et après un petit déjeuner avalé à la hâte, j'ai pris la route en direction de Havza, baigné par un soleil généreux. L'objectif du jour était de couvrir 90 km. Je me suis autorisé une seule pause pour savourer un thé et manger une banane, quelques amandes, et du chocolat pour le coup de fouet nécessaire.

Aujourd’hui, sur la route d’Istanbul, qui traverse le pays telle un serpent géant, une route à quatre voies qui serpente à travers les villages, la vaste campagne et les montagnes, m’a conduit jusqu’à la mer Noire. Le temps a été gris toute la journée. Les derniers 35 km, j'ai roulé sous la pluie ; rien de grave, il ne faisait pas froid et il n'y avait pas de vent. J'avais toute la place pour faire du vélo, encouragé par les chauffeurs de camions.

Durant cette étape, j'ai appris qu'il faut toujours rester calme ; tout finit par s'arranger. Hier, lorsque je suis tombé, je me suis relevé sans trop de douleur. Cependant, avant de dormir, la douleur dans mes chevilles enflées était insupportable. Je ne pouvais plus poser les pieds par terre. J'ai utilisé un remède de grand-mère : du miel mélangé à une pommade anti-inflammatoire

Dormant à 1300 m d'altitude après une grande étape, j'ai passé ce qui pourrait être ma meilleure nuit. Regardant par la fenêtre, le temps semble meilleur qu'hier ; il faut donc partir vite après un petit déjeuner rapide. Le GPS indique qu'il est en ligne droite et qu'il faut parcourir 50 km pour quitter la montagne avec 800 m de dénivelé positif. Avant une belle montée, une voiture me double et s'arrête.

J'ai dormi tôt pour être en forme afin d'attaquer aujourd'hui. C'est le chiffre 80, comme dans "Le Tour du monde en 80 jours" de Jules Verne, écrit en 1872. Cela fait réfléchir car aujourd'hui il fallait que je gère les 50 premiers kilomètres, les plus durs. J'ai monté une côte de 960 mètres en mangeant des bananes et des dattes.

Les journées défilent mais ne se ressemblent pas. Hier, c'était montagne, chaleur et chiens. Aujourd'hui, je ne les ai pas vus, ces bêtes ne sont pas folles car je roulais sur une route très fréquentée, une ligne droite interminable de 106 km. Cela m’a permis de rouler et de reposer mes muscles par rapport à la difficulté d’hier, où j’ai eu un peu de crampes le soir, ce qui est rare.

Aujourd’hui beaucoup de chiens sur ma route, j'ai passé une belle journée bien que difficile, mais je pense que j’ai bien gérer malgré les difficultés. Il faut aller dormir, demain l'aventure continue.

Je me suis réveillé tôt ce matin pour prendre le ferry afin de traverser le Bosphore. Après être descendu du bateau pour prendre le départ, j’ai réalisé que j'avais oublié mon GPS dans le lit de l’Hôtel, l'ayant manipulé la veille au soir. Il fallait donc que je retourne le chercher, ce qui m’a fait perdre beaucoup de temps.

Hier, il a plu toute la journée, alors que mon portable prévoyait un temps meilleur pour le lendemain. On avait presque envie de dire "c'est pas possible". Je me suis réveillé à 6h et la première chose que j'ai faite a été de regarder par la fenêtre : il faisait beau, sans trace de pluie. J'ai rapidement ramassé mes affaires et suis descendu déjeuner. Hier, j'étais tout seul au restaurant ; il n'y avait pas grand monde à l'hôtel.

De la fenêtre, je voyais que le temps n'était pas clément, mais le choc fut plus grand en affrontant la pluie dehors. Il y avait de l'eau sur la chaussée, et le passage des voitures et des camions créait une musique qui annonçait la difficulté à venir. Au bout de cinq minutes, j'étais déjà trempé. Les voitures ne me voyaient pas bien; je me tenais donc le plus à droite possible pour les éviter.

Ce matin avant de partir, j’ai découvert que mon pneu arrière était dégonflé. J'ai donc laissé mes sacs et je suis allé dans une station-service pour le regonfler, en espérant que ce ne soit pas une crevaison. Une fois mon pneu gonflé, un motard m'a demandé : « Tu vas où ? » Je lui ai répondu : « À Istanbul. » Il a ri, ne me croyant pas, et moi, je n'avais pas envie de lui en dire davantage.

Ce matin à six heures, j'écoutais la radio pendant que je prenais ma douche. J'ai entendu que le Paris Saint-Germain a battu le Barça, ce qui les qualifie pour les demi-finales de la Ligue des Champions. Nous sommes aussi à 100 jours des Jeux Olympiques, et Mohamed El Morabity a remporté la grande étape du Marathon des Sables.

J’avais encore envie de dormir ce matin , mais il fallait partir. J'ai dormi dans un petit hôtel à Edirne .Tout était parfait, tout fonctionnait, ce qui montre bien que les Turcs sont des travailleurs acharnés. Il y avait une petite salle en bas, avec un grand petit-déjeuner, rien ne manquait. Le seul inconvénient cette nuit-là a été un chien qui a aboyé toute la nuit.

Quand je suis parti ce matin, je savais que j'avais 30 km à parcourir pour arriver à la frontière. Je suis parti tranquillement, réticent à quitter la Bulgarie que j'avais bien aimée, et me voilà à la frontière. Tout s'est bien passé. Ils n'ont même pas regardé mes sacoches quand ils ont vu la plaque "Casablanca - Pékin" ils n'en croyaient pas leurs yeux.

Quand je suis parti ce matin, le soleil brillait déjà sur la belle campagne de Bulgarie. Mais je ne peux pas profiter du silence de la campagne comme dans d’autres pays d’Europe ; il y a beaucoup de camions, qui roulent même le week-end. J’ai trouvé un blaireau mort et l'ai poussé sur le bas-côté de la route. Plus loin, c’était un renard et j’ai fait de même.

La petite mamie chez qui j’ai dormi hier soir m’a préparé un gâteau bulgare pour le petit déjeuner. Grâce au traducteur, nous avons pu discuter ; elle a deux grands garçons qui étudient loin de chez eux. Elle aurait aimé que je reste une journée de plus, mais malheureusement, aujourd'hui je dois me rendre dans une ville à 120 km et pas de temps à perdre pour prendre des photos ou des vidéos.

J'ai bien fait de m'arrêter hier dans le village de Pirdop, sinon j'aurais dû dormir dans la forêt, ce qui est difficile et peu confortable. Ce matin, en partant, en traversant les montagnes du Balkan, j'ai affronté une montée progressive pendant 2h30, suivie d'une descente d'une heure. Tout cela en traversant des forêts, puis en suivant des lignes droites à travers des prairies de divers types de cultures

J'ai quitté Sofia, cette magnifique ville où j'ai pris un jour de repos, le jour de la fête après le Ramadan, j'ai marché pendant trois heures, émerveillé par les arbres et les jardins, la nature est omniprésente dans la ville. Je me suis laissé charmer par les rues piétonnes, les cafés débordant de monde sous un soleil radieux. Chez le marchand de glace, c'était l'affluence, un vrai délice, presque comme en Italie.

Merci, Mme Zakia El Midaoui, l'Ambassadrice du Maroc à Sofia, Bulgarie ????????, pour votre accueil chaleureux !

Ce matin, en pleine forme après une journée de repos et levé à 4h, parti à 6h30. C'était la dernière étape en Serbie, pays dont je garde un très bon souvenir, surtout pour les habitants que j'ai rencontrés, j’ai toujours été choyé. Et puis, après 30 km, je suis arrivé en Bulgarie. Incroyable, un policier parlant bien français m'a traité de fou en découvrant le parcours que j'avais fait.

En partant ce matin, j’ai réfléchi jour après jour sur ces deux mois écoulés depuis mon départ de Casablanca le 7 avril. J'ai parcouru 4192 km sans assistance, traversant 7 pays. Me voilà aux portes de la Bulgarie, impressionné par la résilience du corps humain.

Aujourd'hui, j'ai parcouru 85 kilometres. Je suis parti à 06H10, une bonne décision pour éviter la chaleur. Il faisait 25° à l'ombre. La première partie du parcours était sur une route très abîmée. Plus loin, la montagne se dressait à ma droite, et à ma gauche s'étendait la route. Je suivais la vallée, longeant une autoroute, quand un cycliste m'a doublé d’origine Slovan, sur son VTT avec un gros sac sur le dos, il prévoyait un périple de 100km.

J'ai bien dormi cette nuit, sans être dérangé par les aboiements des chiens ni le bruit des ouvriers. Dès 7h du matin, alors que je chargeais mon vélo, les trois chiens se sont mis à aboyer sans cesse, réveillant leur maître Une demi-heure plus tard,sur la route, un automobiliste curieux m'a posé des questions sur mon voyage et a pris une photo avec moi. Plus loin, deux gendarmes m'ont arrêté.

Je suis parti à 6h30, après avoir quitté Belgrade où j'ai passé la nuit dans un quartier animé, riche en restaurants. Dès le matin, j'ai observé les employés municipaux déjà au travail, un bel hommage à ceux qui se lèvent tôt. Ensuite, j'ai emprunté une route à quatre voies, en roulant sur la voie réservée aux minibus pendant 20 km pour quitter la capitale.

J'avais rendez-vous à 14h30 avec l'ambassadeur. Il fallait que je me dépêche de parcourir 74 km. Mon téléphone n'avait plus d'internet. Je me suis arrêté auprès de l'opérateur qui m'a dit qu'il fallait changer de carte, ce que j'ai fait, mais ça ne marchait toujours pas à cause d'un problème de réseau. J'ai perdu un peu de temps, heureusement j'avais un autre téléphone.

Aujourd'hui, j'ai parcouru 70 km. Je me rends compte que lorsque qu’on note chaque jour avec une date de tout ce que je fais , je suis heureux de voir le temps passer rapidement. Voilà déjà 55 jours que j'ai quitté Casablanca, traversant presque sept pays. Avec plus de 3500 kilomètres parcourus à vélo, et 55 jours de plus à mon actif, le temps passe. Notre vie défile vite, comme sur un tapis roulant ;

Hier soir, en consultant la météo, j'ai appris qu'il ferait 27 degrés. Désireux de profiter de la fraîcheur, je me suis mis en route à 6h, et j'ai bien fait : j'étais accompagné d'un vent latéral, heureusement venu de ma droite. Le cuisinier était déjà à l'œuvre dès 4h du matin, préparant les petits-déjeuners des clients.

Je suis parti à 7 h, aujourd’hui, empruntant des lignes droites interminables tout au long de mon parcours, traversant des champs de colza et de blé, passant par plusieurs villages. Il faisait 8 °C le matin. Plus tard, la chaleur a augmenté et a atteint jusqu'à 26 °C. C'était surprenant pour le corps, surtout que ces derniers jours, la température était bien en dessous.

Quand je suis parti à 6 h, le soleil brillait sur la belle campagne croate. J'étais en forme, la veille les propriétaires de la ferme m'avaient bien soigné. Au dîner, ils m'ont servi un grand plat, moitié risotto avec des crevettes et moitié pâtes avec des crevettes, et en entrée, une soupe aux champignons et un dessert fait maison, une sorte de crêpes avec de la crème de vanille,

Je suis parti à 6h du matin pour profiter du calme avant que la ville ne s'éveille. Circuler à vélo à Zagreb n'est pas facile. J'ai été contraint de monter sur le trottoir, et de zigzaguer entre les obstacles quand c'était possible. À 6h, il y avait déjà des voitures, mais la circulation était moins dense.

En partant très tôt aujourd’hui j’ai fait 85 km. Je roulais dans la campagne, je suis arrivé à Zagreb, la capitale de la Croatie, sixième pays. Voilà 50 jours que j’ai quitté Casablanca. Je n'arrive pas à croire qu'à la force de mes jambes, je me retrouve ici. Après ma douche, j'ai pris plaisir à faire quelques photos.

J'ai emprunté plusieurs pistes cyclables pour quitter la ville. Tout est fait pour cela, une ville magnifique qui laisse place à la campagne avec ses terrains vallonés, il faisait 1° ce matin. Ne voulant pas avoir froid, j'ai mis les vêtements adéquats. Le but de cette journée était de partir tôt et d'arriver tôt pour bénéficier d'un peu plus de repos.

Réveil à 4h30, petit-déjeuner, puis j'ai tranquillement ramassé mes affaires. Regardant par la fenêtre, j'observais la montagne juste en face, son sommet enneigé alors qu'il ne pleuvait pas en bas, un détail essentiel. La température affichait 5 °C. Ayant vérifié mon parcours la veille, je pressentais qu'il serait assez exigeant, et je ne me suis pas trompé.

J’ai écouté mon corps, donc je ne suis parti qu’à 10 heures. À 12h30, j'étais déjà en Slovénie, bien que l'application Strava pour le vélo, m’ait conduit sur l’autoroute pour la deuxième fois. Heureusement , j’ai trouvé une sortie et emprunté la route normale. Il fallait bien qu'il m'arrive quelque chose, sinon ce ne serait pas une aventure marrante, même si je n'en avais pas besoin.

Ce matin, je suis parti à 7h, motivé. Ne me demandez pas pourquoi, car moi-même, je ne sais pas. Peut-être est-ce parce qu'il avait plu la veille, quand je suis allé faire des courses au supermarché. J'ai été surpris ce matin de voir le ciel bleu et le soleil. Mais comme hier, j’ai eu un peu de mal à pédaler, j’ai donc décidé de partir tôt, doucement et tranquillement.

Départ à 9h ce matin, légère fatigue, mais rien de grave. Finalement, je n'ai pas dormi tôt, à mon arrivée, après la douche, je suis sorti pour trouver un supermarché près de l'hôtel . J'ai rencontré trois Marocains avec qui j'ai discuté. à la question de trouver un supermarché, ils ont préféré m'inviter à rester avec eux plutôt que de me laisser partir.

Aujourd'hui, pour fêter le printemps, j'ai pédalé pendant cinq heures sans m'arrêter, tranquillement. J'ai fait 81 km. Cela fait 13 jours que je n'ai pas pris de repos depuis Aix-en-Provence, mais tout va bien pour le moment. Alors, on continue. La Slovénie n'est pas loin.

J’ai dormi à minuit et je suis parti à 9 h. Il faisait frais et gris, le paysage était le même qu’hier, mais avec davantage de cerisiers en fleurs à travers le village. Les chiens aboyaient et moi, je faisais comme si je n’avais rien entendu. Mon fauteuil, c’est mon vélo, et mon salon, c’est la route que j’essaie de partager avec de nombreuses voitures et camions.

Normalement, je devais prendre un jour de repos, malgré mes réticences, j'ai décidé de suivre mon instinct, et cela a été une bonne décision. Après une nuit reposante dans une ferme agrotouristique, je me suis mis en route à 8h30 et me suis retrouvé dans des étendues champêtres à perte de vue.

Sept heures de sommeil, ce n'est pas assez, mais cela ne m'a pas empêché de vivre une superbe journée à vélo, il n'y avait plus de terrains accidentés . La journée a été marquée par de longues lignes droites puis, le paysage a changé, s'ouvrant sur des étendues cultivées de blé et des prairies bien vertes.

J'ai bien dormi, et en regardant par la fenêtre, j'ai vu le soleil. J'étais content à l'idée de prendre la route, mais j'ai décidé de vérifier mon vélo avant de partir. C'était une bonne décision, car j'ai découvert qu'une vis était tombée du porte-bagages. Il fallait donc réparer ça. En sortant, j'ai découvert que tout était fermé ce samedi matin.

J'ai bien dormi, bien que j'aie eu du mal à me réveiller. Je suis parti vers 8h30 en direction de la mer, le paysage était voilé de brume. Le ciel menaçant confirmait les prévisions météo plus loin. Sentant des gouttes de pluie, j'ai enfilé mes affaires de pluie, et j'ai bien fait car la pluie s'est intensifiée peu après. La côte menant à l'Italie était loin d'être plate,

Je suis parti tranquillement vers la mer. Le paysage était magnifique. J'ai observé des employés municipaux déversant du sable avec des camions pour compenser l'érosion causée par la mer. Plus loin, sur la route côtière, je me suis retrouvé face à un tunnel en travaux. J'avais deux options : soit faire demi-tour et parcourir 20 km supplémentaires, soit escalader un col avec un dénivelé de 500 m,

Départ de Monaco à 8 h, direction l'Italie. Pour sortir de Monaco , il a fallu emprunter des tunnels et affronter de sérieuses montées. À 10 h, je suis arrivé en Italie, où j'ai rencontré de nombreux cyclistes. Ensuite, j'ai emprunté une piste cyclable, une ancienne voie de chemin de fer reconvertie en une piste de plus de 40 km.

Réveil à 5hdu matin. J'ai mangé un casse-croûte composé de tomates, d’œufs avec un morceau de fromage, et des dattes. J'ai bu 75 cl d'eau avec des boissons énergétiques, le temps de rassembler mes affaires tranquillement, sachant que je ne ferais pas de grandes étapes aujourd'hui. Je suis allé chez Decathlon à Antibes pour acheter ce qu’il me manquait.

Toute la nuit, la pluie ne s'est pas arrêtée. Quand je me suis réveillé ce matin à 6h, j'entendais encore le bruit persistant de la pluie sur le sol. Cela ne m'a toutefois pas découragé de rassembler mes affaires, prêt à partir pour une nouvelle journée. Après le petit déjeuner, j'ai pris mon temps, et j'ai bien fait : la pluie s'est arrêtée.

Pendant mon petit déjeuner, je repensais au mauvais temps de la veille et au vent. En regardant par la fenêtre, j'ai constaté qu'il ne pleuvait pas. Alors, je me suis dit qu'il fallait que je me dépêche de profiter du temps clément pour pédaler le plus longtemps possible avant que la pluie et les rafales de vent ne s'abattent.

Après deux jours de repos et de joyeuses retrouvailles avec ma nièce, son mari, leurs trois enfants et mon épouse qui est venue me rendre visite, je me suis bien reposé. Ils ont pris soin de moi, me cuisinant de délicieux plats pour me redonner des forces et m’aidant à laver mes vêtements. J'ai également pris le temps de réviser mon vélo

Étape tranquille d'Arles à Aix-en-Provence, sans difficulté. J'étais tellement heureux à l'idée de revoir la famille, et ma femme qui me rejoint demain, le bonheur après neuf jours à pédaler.

Les jours passent et ne se ressemblent pas. Hier, c’était une journée grise, pluvieuse et froide, avec personne dans les rues. Aujourd'hui, au réveil, le soleil brillait et les gens, telles des fleurs au soleil, étaient de sortie. Beaucoup de gens faisaient du vélo sur les pistes cyclables. J’ai rencontré un couple qui voyageait à vélo depuis un an avec leur petite fille de deux ans. La dame est médecin.

Dans le petit hôtel des Poètes , après le petit déjeuner avant de partir , un monsieur est venu me dire au revoir, et il m'a donné des petits cailloux que sa femme souhaitait que je dépose dans le désert de Gobi en Chine. Son arrière-grand-mère était originaire de là-bas.

Ce matin, je me suis réveillé à 8h au son des oiseaux. Hier soir j'ai été bercé par le bruit des voitures, et des camions la route n'était pas très loin. J'ai eu froid vers 3 heures du matin, mais le sommeil était plus fort, mais j’ai fini par rendormir , au fond de moi, je pensais à "la dame de fer"

Depuis Jonquera en Espagne,il me reste 9 km pour entrer en France. Le vent est fort, j'ai failli tomber plusieurs fois, avançant à peine à 5km/h . Juste avant d'entrer en France, il y a eu un accident, rien de grave, mais un embouteillage terrible des deux côtés.

Ce matin, je ne voulais pas me presser, ne souhaitais pas quitter l'Espagne aussi rapidement. Pour cette dernière étape avant de rentrer en France, j'ai pris mon temps. Je suis parti alors qu'il faisait un peu frais, ce qui était idéal étant donné qu'il y avait quelques dénivelés pour me réchauffer.

Après une journée de repos à Barcelone, j'ai opté pour un repos actif : j'ai marché toute la journée. Moi, qui ai fait beaucoup de vélo, je n'ai pas pris de photos. Parce que je l'avais déjà un peu trop fait tout au long de mon voyage, je veux observer cette ville magnifique. Tout est fait pour le vélo et la trottinette, incroyable !

Aujourd’hui, cela fait huit jours que je pédale, il est grand temps de prendre un peu de repos. Il y avait de l'exercice, un certain relief. Mes jambes étaient lourdes alors j’ai décidé de faire une pause pour un casse-croûte. J’ai pris mon temps pour retrouver le moral et ensuite, je suis reparti, me sentant un peu mieux.

J'ai bien fait de me coucher à 21h30 hier soir . Quand je me suis réveillé à 6h, je sentais que j'avais encore besoin de dormir. 1564 km parcourus depuis mon départ de Casablanca. Ce matin, il y avait un petit déjeuner là où je logeais, alors je n'ai pas hésité à manger trois œufs sur le plat.

Il faisait très froid ce matin, j'ai mis mes gants chauds et j'ai gardé mon cortex presque toute la journée. Aujourd'hui, si vous n'aimez pas les lignes droites, il ne faut pas faire cette étape. Des lignes droites à perte de vue sur la 340, à l'encontre de toute attente, voilà qui coupe le moral, mais il m'en faut beaucoup pour me décourager.

Réveil difficile, ce qui est normal après avoir parcouru une grande étape de 117 km hier. C’est la plus longue distance que j'ai réalisé depuis mon départ du Maroc. Je me dis donc qu'il faut démarrer doucement. Ce matin, comme la veille, pas de petit déjeuner le lieu où je logeais, pas de restaurant. Dans le quartier

La nuit est passée très vite, ce qui veut dire que j'ai bien dormi, comme d'habitude, réveil à 6h. Mon moral est bon, j'ai mis mon costume jaune, j'ai resserrer les boulons du porte-bagages et j’ai pris la route. Je me suis arrêté à la sortie du village, dans un bistrot, pour un petit déjeuner rapide

Après un jour de repos, retrouver la route semble étrange. J'ai croisé beaucoup de cyclistes aujourd'hui. C'est la montagne, ça monte sans cesse. Un Marocain m'a arrêté pour m'offrir un café ; nous avons discuté presque une demi-heure. Abdelhamid, 35 ans, très gentil, travaille dur pour réussir - et je suis sûr qu'il y arrivera. Sa philosophie de vie est admirable.

Un peu d’histoire, sur la ville, Alicante, également appelée Alacant en catalan, est la capitale de la province du même nom et la deuxième ville la plus importante de la Communauté valencienne dans le sud-est de l’Espagne, située au bord de la mer Méditerranée Ad1. Voici quelques informations sur cette charmante ville

Aujourd'hui, le 13e jour, un chiffre qui résonne pour moi puisque j'ai couru pendant 29 années consécutives au Marathon des Sables avec ce numéro. Après avoir pédalé pendant huit jours d'affilée, préserver la "machine humaine" est essentiel. J'ai tranquillement roulé entre les champs d'orangers, le dénivelé est faible.

En quittant la ville, j'ai bien fait de prendre un bon petit-déjeuner. Dès les 17 premiers kilomètres, qui étaient en montée, j'ai été doublé par plusieurs cyclistes. On aurait dit que je marchais quand ils me doublaient, avec tout le poids que je porte. Je vois la différence, mais il ne faut pas s'occuper des autres

Il y a des jours comme ça. Pourtant, j'avais bien dormi. Quelques kilomètres après avoir activé mon GPS, il m'a dirigé sur des pistes cyclables. En quittant la route, je me suis dit, pourquoi pas. Malheureusement, je me suis retrouvé à 15 km sur une piste. Heureusement, j'avais un vélo Gravel adapté à tous les terrains

Deux œufs sur le plat ce matin au petit déjeuner, histoire d'avoir un peu de protéines. Je voulais gonfler mon pneu arrière, qui était un peu dégonflé mais la petite pompe, n'était pas terrible, à 200 mètres j'ai trouvé un atelier pour les pneus de voiture. Ils ont pu gonfler mes pneus très sympa, les messieurs.

Parcours montagneux toute la journée. J’utilise Strava quand je suis en altitude, il me guide vers le bas, vers la mer. Suivant les pistes cyclables, il me fait ensuite remonter pour reprendre la route nationale, cela s’est produit trois fois. Après, j’ai abandonné Strava

Huitième étape, pas terrible jusqu’à 13 heures. L’après-midi fatigué. Je ne comprenais pas pourquoi alors j’ai roulé tout doucement. J’attendais que la forme revienne , je regardais si j’ai pas fait une erreur quelque part. Je me suis arrêté dans une station, j’ai acheté une boîte de sardines avec une baguette de pain, j’en ai mangé la moitié en buvant un café me reposant une demi-heure

Je suis parti à 8h, juste au lever du jour, en direction de Malaga. Embouteillage sur l'autoroute nationale à ma gauche, mais de mon côté, ça roulait un peu mieux. C'est assez étrange pour moi qui suis habituellement à vélo, de me retrouver parmi les automobilistes.

Casablanca -Pékin, mon départ a été donné par le Bacha de Tanger, avec un très bon accueil de la part de la douane à mon arrivée en Espagne. J'ai gravi une côte située à 340 mètres d'altitude, avec du brouillard et de la pluie dans la descente.

Tanger, jour de repos. Une bonne grasse matinée jusqu'à huit heures Adil, Tarik et ses deux enfants sont venus me voir accompagnés de leurs amis. Nous sommes partis voir la tombe d'Ibn Battuta pour une photo souvenir. Ensuite, ils m'ont emmené dans un magasin de vélo. Monsieur Saïd, un coureur cycliste, a réparé les freins et révisé mon vélo

J’ai emprunté une petite route vallonnée. Vers 16 heures, le ciel s'assombrit et le vent se lève. Il commence à pleuvoir, suivi de grêle. Heureusement, j'avais mon casque, indispensable dans ces conditions. Cela a duré un quart d'heure,

Casablanca - Pékin, sur les traces d'Ibn Battouta. 117 km depuis Kénitra, lancé après le petit-déjeuner à 8h10. Un véritable déluge s'est abattu dès le départ sous une pluie battante. Quelques rues étaient inondées après avoir quitté Kénitra,

sur les traces d'Ibn Battuta. Couché à 23h, réveillé à 6h du matin. Un petit déjeuner rapide à 7h30 avant de me diriger vers l'ambassade de Chine où j'étais attendu.

Un départ émouvant pour moi, en présence de ma famille, amis, partenaires, et des médias. Je remercie Abdelouahed Rahal Essoulami qui ont organisé mon départ.

PARTENAIRES

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